MÉDIAS : Rachid M’Barki devant une commission d’enquête parlementaire.
Pendant plus de deux heures d’horloge, l’ancien journaliste de BFM-TV était devant une commission d’enquête parlementaire, mercredi dernier. Pour rappel, il est reproché à Rachid M’Barki une ingérence étrangère dans l’exercice de ses fonctions, toute chose qu’il réfute en bloc faisant savoir que ces soupçons visent sa « mise à mort professionnelle » et dit avoir eté manipulé. Parlant de cette « mise à mort professionnelle », on sait que M’Barki a déjà été licencié par le groupe Altice propriétaire de BFM-TV et de RMC Story. Et cela a peine sorti du collimateur d’une enquête internationale d’un consortium de journalistes dénommé « Forbidden Stories ». A cette enquête consacrée aux « mercenaires de la désinformation », précise – t-on, participaient Le Monde et Radio France.
« le Maroc ne m’a jamais donné un seul centime pour dire quoi que ce soit »
Selon toute vraisemblance, il est surtout reproche à l’ancienne vedette du journal de la nuit BFM-TV des accointances avec le Maroc autour de la question du Sahara occidental et ce, depuis qu’il a lâché son expression « le Sahara marocain », Du coup, il est aussi caricaturé comme catalyseur de la désinformation propagée par une Agence dénommée « Team Jorge », Rachid M’Barki dénonce un lynchage médiatique, clame son innocence et qualifie ces accusation d’absurdité totale, Il affirme : « le Maroc ne m’a jamais donné un seul centime pour dire quoi que ce soit » en faisant remarquer que l’expression « Sahara marocain » serait déjà utilise le chancelier autrichien. De toute façon, a-t-il conclu« le Maroc est un grand pays, souverain et qui n’a besoin de personne pour défendre ses intérêts. Et surtout pas de petits télégraphistes ».
Affaire à suivre
Mohamed Ibrahim / NIAMEY SOIR