LUTTE CONTRE LA COORUPTION AU NIGER : Parlementaires, Acteurs société civile et professionnels des médias préoccupés par la corruption.


 

Niamey, 11 mars 2023 : Le Réseau Nigérien Anti-corruption (RENAC) en collaboration avec le réseau des parlementaires sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption a initié ce matin un Dialogue sur le Parlement Ouvert (Parlementaires, OSC et Médias) à la Maison du Citoyen à Niamey. Ce dialogue a regroupé 16 députés de l’assemblée nationale, des acteurs de la société civile et des professionnels des médias. Ensemble, ils échangeront, une journée durant, sur le concept de « parlement ouvert » au Niger ainsi que sur l’évaluation de l’Indice du Parlement Ouvert réalisé en 2022 dans 13 pays d’Afrique a savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée Bissau, le Liberia, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. Cette évaluation, rappelle-t-on, s’est faite sur la base de trois critères : la transparence, la participation civique et la responsabilité publique.

 

Dans son mot de bienvenue, le coordonnateur du Réseau Nigérien Anti-corruption (RENAC), M. Adamou Oumarou a souligné que cette rencontre fait suite au forum national de sensibilisation des acteurs de la société civile pour échanger sur le parlement ouvert, le suivi parlementaire et la redevabilité des organisations de la société civile. « Comme on l’a dit aux acteurs de la société civile, il est plus facile de demander aux gouvernants d’être plus transparents, d’être redevables mais il est aussi important qu’en tant qu’acteurs que tous soient redevables ». A comprendre les explications, du Coordonnateur du RENAC, ce Dialogue sur le Parlement Ouvert est un espace de discussions libres qui permettront aux participants de réfléchir sur les voies et moyens de faire évoluer la place du Niger en matière d’indice du parlement ouvert.

 

Le président du réseau des parlementaires sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, le député Alio Namata a salué l’initiative du RENAC : «  C’est quelque chose d’important et c’est pourquoi j’invite mes collègues a participé de façon active aux discussions qui vont suivre pour mieux faire comprendre notre rôle et les enjeux liés à la nécessité de renforcer le contrôle de l’action gouvernementale ». Abondant dans le même sens, M. Zakari Garba député a l’Assemblée nationale a conclu que ce genre de rencontres doivent être encouragées et pérennisées car elles contribuent à la lutte contre la corruption au Niger qui est le combat citoyen de tout le monde.

Agali Oulame Yahaya/NIAMEY-SOIR