Le Niger célèbre la 1ère édition de la journée nationale du relais communautaire de Développement « l’homme à la caisse bleue »


 

(Niamey – Mercredi 08 décembre 2022) : Avec l’appui de ses partenaires dont l’UNICEF au Niger, l’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement (ANVD) en collaboration avec le Ministère de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire a organisé la 1ère édition de la journée nationale du relais communautaire de Développement. L’évènement est placé sous le parrainage de la fondation NOOR de la Première Dame Mme Bazoum Kadidja, marraine du Volontariat Communautaire. Il s’est tenu hier au Palais des Congrès de Niamey qui a abrité les activités de cette Première Edition.

Cette journée a été instituée par décret N° 2022-854/PRN/MDC/AT du 13 novembre 2017. Elle a pour objectif de reconnaître et valoriser le travail de ces hommes et femmes qui se battent jour et nuit pour la santéé et le bien-être des communautés. Le thème retenu pour cette édition censée se tenir le 10 novembre dernier est : « Relais communautaires : puissant levier de développement local en matière de santé et de bien-être ».

Le Ministre de l’Aménagement de Territoire et du Développement Communautaire M. Maman Ibrahim Maman a mis cette tribune à profit pour rassurer les 258 relais communautaires présents dans la Salle, de la disponibilité de son département ministériel à accompagner l’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement (ANVD) dans ses efforts de mobilisation en vue de promouvoir sans relâche le volontariat communautaire.

Dans l’allocution qu’il a prononcée, le Représentant de l’UNICEF au Niger M. Stefano Savi a mis l’accent sur le rôle crucial du relais commentaire  « l’homme à la caisse bleue » pour la survie de l’enfant au Niger. A titre indicatif, il a souligné qu’au cours de cette année, 763.050 cas simples de diarrhée, pneumonie et paludisme ont été correctement traités par des relais communautaires. 129.274 cas ont été référés vers les centres de santé dont 71.758 cas de malnutrition, plus de 45.595 cas graves et 11.921 enfants de moins de 2 mois.

M. Stefano Savi a également plaidé pour plus de mobilisation des allocations financières des relais communautaires, la stabilité des personnels clés, et la fiabilité des données dans ce secteur.

Dans le même sens, au nom de la Fondation Noor, le Directeur exécutif Dr Harou Oumarou a invité à la mobilisation pour accompagner les actions de plaidoyer à l’endroit des décideurs politiques et des partenaires techniques et financiers. A comprendre Dr Harou Oumarou, la Fondation NOOR, particulièrement sensibles aux questions de santé de la mère et de l’enfant, y jouera sa partition de manière à ce que plus de ressources soient mobilisées pour améliorer les conditions de travail des relais communautaires dans notre pays.

Le Niger compte à date 25.000 relais communautaires. Le montant de motivations d’un relais est de 20 000 FCFA mensuel dont 5 000 FCFA pour l’Etat et 15 000 FCFA pour la contribution des Partenaires Techniques et Financiers, ce qui représente plus de 600 millions de FCFA par mois.

 

Une journée riche en activités …..

Au menu de cette journée, le public a eu droit à : une animation culturelle par des artistes nationaux, une projection film vidéo, un panel grand public animé par Dr. Zakari Amadou et Mme Omar Maïmouna, respectivement directeur de la Santé Communautaire et assistante Technique en Santé Communautaire, une présentation officielle du logo des relais communautaires. Aussi, 16 relais soient deux (2) par région ont été primés (100.000 F CFA par relais), trois parmi les 16 venus de Zinder, Tahoua et Diffa ont reçu des primes spéciales d’encouragement de 1.500.000 F, 1.000.000 et 700.000 F CFA.

Les qualités de Relais Communautaire de Développement (RCD)

Dans son intervention le directeur général de l’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement (ANVD), Dr. Hassane Hamidine a rappelé les qualités attendues d’un Relais Communautaire de Développement (RCD).

       

Selon lui, un relai communautaire est toute personne choisie par sa communauté qui s’engage volontairement au bénéfice de sa communauté pour des services spécifiques entrant dans le cadre du développement socio-économique de cette communauté. Le rôle du RCD est donc de servir de passerelle dans la mise en œuvre des projets et programmes dont bénéficient les communautés.

Parlant des critères d’un RCD tels que retenus par l’ANVD, il a mentionné ce qui suit : résider dans la communauté, être volontaire, parler la langue du milieu, savoir lire et écrire, être âgée de 20 à 50 ans au moment de la sélection, avoir de bonnes relations avec la population, être de bonne moralité puis capable d’exercer activement et efficacement le rôle du RCD.

ISSA OUSMANE Aichatou /  NIAMEY – SOIR

 

 

 

 

 

 

 

CREDIT PHOTOS : NIAMEY-SOIR